Georges Gaston Cléomène DESGROUX

Il est né le 29 janvier 1890 à Rouen.

Son père vend des chaussures ; sa mère n’exerce aucune profession.

Le 3 octobre 1908, il contracte un engagement de 3 ans à la mairie de Rouen pour le 74^ème régiment d’infanterie, où il sera successivement soldat de 1^ère classe, caporal et sergent.

Le 1^er octobre 1909, il obtient le titre d’officier de réserve ; il est promu sous-lieutenant de réserve au 72^ème RI

Il retrouve la vie civile le 24 septembre 1910, et devient grainier-fleuriste.

Le 8 novembre 1911, il épouse, à Rouen, Renée Joséphine Emilienne Delarue.

Il effectue des périodes d’instruction militaire au 72^ème RI.

Il est affecté au 129^ème RI le 11 avril 1914, et promu lieutenant de réserve.

A la déclaration de guerre, il part en campagne au sein du 329^ème RI qui fait partie de la V° Armée. Il est blessé une première fois à Guise (Aisne) le 25 août 1914 par un éclat d’obus au cou.

Il est promu capitaine, à titre temporaire le 10 octobre 1915, à titre définitif le 15 avril 1916. Il commande la 24^ème compagnie.

Il est de nouveau blessé par éclat d’obus, à Tahure, le 13 octobre 1915, et reçoit une citation à l’ordre de la division.

Le 4 juillet 1916, le régiment est engagé dans l’offensive de la Somme et subit des pertes sévères, dont celle de son chef de corps, le lieutenant-colonel Puntous.

Le 5 juillet, le VI° bataillon doit poursuivre son avancée vers Estrées, mais l’ennemi résiste farouchement ; à 17h00, le bataillon reprend son offensive, et pénètre dans le village et s’installe défensivement à la lisière sud.

Les combats ont été violents ; le régiment déplore plus de 20 tués, 33 disparus et 47 blessés dont le capitaine Desgroux, atteint à la face; ce dernier est transporté à l’hôpital de Wiencourt-L’équipée (Somme) où il décède de ses blessures le 9 juillet.

Georges Desgroux est décoré de la Croix de Guerre avec palme, et est chevalier de la Légion d’Honneur.

Son nom figure, parmi ceux de ses camarades tombés lors de cette offensive, sur une plaque commémorative à Estrées (Somme), cf ci-dessus.