Victor Alphonse CHAPELLE

Victor Alphonse Chapelle est né le 9 octobre 1882 à Paris Vème arrondissement.

Son père, Octave, âgé de 31 ans, est attaché au ministère des travaux publics; sa mère, née Eugénie Aline Leblanc, âgée de 36 ans, est sans profession.

Il est recensé dans le 7ème arrondissement de Paris; il est étudiant  en lettres, mesure 1,75m, a les cheveux châtains et les yeux bruns.

Le 8 novembre 1902, il souscrit un engagement pour le 28ème régiment d'infanterie où il arrive 48 heures plus tard; il est nommé caporal le 19 septembre 1903, sergent le 6 avril 1904.

Libéré de ses obligations militaires, il se retire dans son domicile parisien; licencié en lettres en 1907, il devient avocat au barreau de Paris.

Le 4 août 1914, il rejoint le 28ème RI avec lequel il participe à la bataille de la Marne puis à celle de l'Aisne à Berry-au-Bac, avant de passer au 329ème RI le 21 octobre; il est nommé sous-lieutenant de réserve à titre temporaire pour la durée de la guerre le 19 mars 1915.

Le 16 octobre, le sous-lieutenant Chapelle, qui commande la 19ème compagnie, est blessé à la paupière de l'oeil droit par un éclat d'obus, alors que le régiment est en position sur la route de Perthes à Tahure.

Il est promu lieutenant le 11 décembre suivant.

En juillet 1916, il participe à la bataille de la Somme, et est promu capitaine, commandant toujours la 19ème compagnie, le 3 juillet.

En mars 1917, il participe aux opérations du 23 au 27 à Neuville-sous-Margival, reprise après le retrait allemand sur la ligne Hindenbourg; il est cité à l'ordre du corps d'armée :

et est proposé pour Chevalier de la Légion d'Honneur; entre avril et mai, il participe aux combats autour de Laffaux; en juillet, il est au chemin des Dames.

Le 31 août 1917, il quitte la 19ème compagnie, qu'il a commandée pendant 22 mois, il est évacué, et rentre au CID le 11 octobre.

En mai 1918, il est affecté au service d'information de l'armée américaine (32ème DIUS) où il reste 3 mois avant de se porter volontaire pour l'Armée d'Orient, affecté au service territorial de Macédoine en janvier 1919.

Il est démobilisé le 23 mars 1919, et se retire rue Camou, dans le VIIème arrondissement de Paris; il devient sous-chef de bureau au ministère des travaux publics.

Tout au long de sa carrière, les appréciations de ses supérieurs ont été élogieuses : "officier de réserve très instruit, d'une intelligence très vive, auquel le chef de corps est très heureux d'avoir confié le commandement d'une compagnie" écrivait le lieutenant-colonel Puntous le 5 janvier 1916.

Le 14 décembre 1938 il épouse, à Montefontaine (Oise), Madeleine Pauline Berton.

Il décède à Montefontaine le 2 septembre 1963.