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Le 329° Régiment d'Infanterie dans la Grande Guerre
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28 avril 2020

Maurice Elie Adolphe GARCEAU

 

Garceau  

Maurice Garceau naît à Fontainebleau le 20 avril 1861.

Son père, Elie Adolphe, est ingénieur des Ponts et Chaussées, sa mère, née Marie Elisabeth Dugues-Delzescauts, est sans profession.

Son grand-père paternel, Elie Marie (1790-1862), s'engage en 1813 au 1er régiment des Gardes d'Honneur et participe à de nombreux combats entre 1813 et 1814; il publiera ses souvenirs sous le titre " Episodes et Incidents pendant mes campagnes de 1813 et 1814, dans le 1er régiment des Gardes d'Honneur sous Napoléon 1er, empereur des Français".

Il effectue ses études d'abord à Melun, puis à Vesoul, avant d'entrer à l'institution Sainte Geneviève (Ginette) à Versailles

Il y est élève de 1878 à 1882, année où il est reçu à l'entrée à l'école spéciale militaire de Saint Cyr, promotion Pavillons Noirs. L'un de ses camarades de promotion sera le général Guillaumat.

Il en sort le 24 septembre 1884 avec le grade de sous-lieutenant, affecté au 78° régiment d'infanterie à Limoges.

Le 29 février 1888, il est nommé lieutenant au 73° régiment d'infanterie, puis, le 11 juillet 1895, il est nommé capitaine au 110° régiment d'infanterie.

Il quitte l'armée le 29 février 1908, est fait chevalier de la Légion d'Honneur le 11 juillet, se marie le 10 août 1909, et devient architecte naval à Boulogne-sur-mer.

A la mobilisation générale, il rejoint le 110° régiment d'infanterie; il prend le commandement de la 5°compagnie, et le 30 septembre, il est nommé chef de bataillon.

En février 1915, le régiment est dans le secteur Mesnil-les-Hurlus / Massiges. Le 16, une attaque est prononcée contre les positions allemandes des tranchées blanches; le régiment s'empare de 800m de tranchées, mais subit plusieurs contre attaques le lendemain qui l'obligent à céder un peu de terrain. C'est au cours de l'une de ces attaques que Maurice Garceau est blessé par un éclat d'obus.

Guéri, il demande à retrouver le front, et arrive au 420° régiment d'infanterie le 20 janvier 1916. Il prend le commandement du 3° bataillon.

A la dissolution du 420°, le 29 août 1916, il intègre, avec son bataillon, le 329° RI qui vient de s'illustrer lors de l'offensive de la Somme, perdant beaucoup d'hommes. Il est nommé à la tête du 4° bataillon du 329°.

Il est cité à l'ordre de la division en avril 1917 et sera promu officier de la Légion d'Honneur le 1er avril 1917.

Le 25 mars 1917, le régiment reçoit l'ordre d'attaquer Neuville-sur-Margival (Aisne). La bataille fait rage toute la journée, et à 16h00, Maurice Garceau est mortellement frappé par un éclat d'obus à la tête.

 

GARCEAU 2

 

 

Son corps, d'abord inhumé au cimetière de Bucy-le-Long, sera transféré dans la nécropole de Bois Roger à Amblemy, carré G tombe 26.

 

 

 

Son nom figure sur le livre d'Or de l'institution Sainte Geneviève de Versailles, et sur le monument aux morts de Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais).

L'institution Sainte Geneviève a publié une lettre testament que Maurice Garceau a adressée à son épouse :

Garceau 1a

 

 

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