Paul Joseph René GONDALLIER de TUGNY

Il est né le 1^er février 1864 à Fontaine-les-Vervins (Aisne).

Son père est juge au tribunal de première instance à Vervins.

Il souscrit un engagement conditionnel d’un an pour le 67^ème RI en garnison à Soissons, le 3 novembre 1884.

Il devient caporal, et est envoyé en disponibilité le 2 novembre 1885.

Il contracte un nouvel engagement le 3 février 1886 pour le 8^ème RI ; il est nommé sergent.

Il rejoint le 16^ème bataillon de chasseurs à pied le 8 avril 1886, et entre à l’école militaire d’infanterie de St Maixent le 18 avril 1888 (promotion Avord).

Il en sort le 18 mars 1889, nommé sous-lieutenant au 8^ème bataillon de chasseurs à pied.

Le 19 juin 1890 il épouse, à Reims, Pauline Desmarets, fille d’un négociant en tissus de la ville, avec laquelle il aura 3 enfants (1 fils et 2 filles).

Lieutenant le 15 octobre 1891, il est promu capitaine au 18^ème bataillon de chasseurs à pied le 25 avril 1900.

Il arrive au 129^ème RI du Havre le 9 février 1906 ; il prend le commandement de la 3^ème compagnie le 3 juillet 1906.

Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur le 31 décembre 1913.

Il part en campagne avec le 329^ème RI, régiment de réserve du 129^ème, commandant la 20^ème compagnie.

Fin août 1914, il participe à la bataille de Guise (Aisne), puis, après la bataille de la Marne, pendant laquelle le régiment est peu employé, il gagne Berry-au-Bac ; le 14 septembre 1914, à Sapigneul, le 5^ème bataillon est très vite soumis à un feu violent qui lui cause des pertes ; plus tard, alors qu’il a repris sa progression, il est de nouveau arrêté par un feu violent de mitrailleuses.

Vers 10h00, le capitaine Gondallier de Tugny est blessé par balle et éclat d’obus à la cuisse gauche, et est évacué vers l’ambulance n° 1 à Fismes. Il revient rapidement, et à sa demande, sur le front le 30 novembre.

Le 4 décembre 1914, il prend provisoirement le commandement du 6^ème bataillon en remplacement du commandant Puntous, malade ; le capitaine Gondallier de Tugny, mal remis de sa blessure reçue le 14 septembre, est de nouveau évacué le 15 décembre ; il est déclaré inapte au front (il approche les 51 ans !).

Il est nommé chef de bataillon le 5 mai 1915, détaché à l’état-major de l’Armée.

Il est démobilisé le 1^er mars 1919, nommé Officier de la Légion d’Honneur le 6 juillet 1919.

Paul Gondallier de Tugny décède le 23 mai 1944 à Beaurieux (Aisne).